Allez un chti delire pendant les heures de perm su bleach ...

Admin Nombre de messages : 1050 Age : 35 Date d'inscription : 27/01/2008

Prénom: Ashura

Age: Trop grand et avancé à son goût

Sexe: Masculin

Ses aspirations :

Trouver sa raison de vivre, peu importe les moyens utilisés.

Description Physique :

Taille : 1m99
Poids : 99kg
Groupe sanguin : O- (rhésus négatif)
Couleur des cheveux : Noire aux reflets violets
Couleur des yeux : Rouge
Description physique :

Un monstre... C'est la première chose à laquelle on peut penser en voyant Ashura. Tout d'abord, il impressionne de part sa taille et son imposante carrure. Mais malgré ses caractéristiques hors-normes, ses déplacements représentes la grâce d'un guerrier arpentant un champ de bataille constant et la classe d'un homme qui maîtrise son destin ce qui n'est pourtant pas vraiment le cas, une assurance surfaite. Ses longs cheveux aux allures ténébreuses volent au vent et ont tendance à naturellement se dresser vers le haut à cause de l'aura qu'il relâche sans cesse. Dans les rares moments où il tente de masquer sa présence ou lorsqu'il se repose, ce qui est tout aussi rare, ils auront tendance à le couvrir grandement, le transformant ainsi en saule pleureur humain.
Passons à ses yeux... mélancoliques à souhait et pourtant rudes. Rudes mais tristes. Et oui, malgré ses airs de démon, Ashura laisse apparaître une âme humaine contre toute attente. Près de ses yeux, des marques... comme une rouille provoquée par ses larmes qui transparaît sur son visage. Pâle, voire blême, un symbole de pureté perdu dans un océan de noirceur.
Pour ses vêtements, pas vraiment de folie , pas du tout en fait (en tout cas, à son époque. Ils ont l'art de faire sensation à présent). Il porte la même tenue de combat depuis des centenaires. L'on peut d'ailleurs facilement se faire une idée du nombre de combats qu'il a mené en regardant les diverses déchirures apparaissant ça et là.

Un air de fantôme finalement.

Description mentale :

Difficile à cerner, comme tout être humain, ce qu'il est ou... qu'il était. Impossible de le savoir quand on possède le nom de Vizard. En tout cas, il l'avait été et avait gardé des traits propres à l'humanité. Espoir, courage, décision sont autant d'émotions qu'on pourrait presque déceler dans son comportement s'il n'y avait pas, à l'opposé de ces qualités, le meurtre, la haine, la folie qui venaient sans cesse se cogner à ses bons points. Pourtant, avec le temps, ces différents caractères se mélangèrent et donnèrent naissance à ce qui est Ashura aujourd'hui : un homme complexe et simple, difficilement approchable.
Mais cela n'est que futilité pour ce combattant des temps immémoriaux. Dans son esprit rôde surtout la mort, celles des autres, la sienne. Peut-il aimer ? Peut-il se faire aimer ? Ces questions ne trouveront jamais de réponse car quiconque tenterait de les élucider viendrait se percuter à une barrière immense qu'il s'impose à lui-même. Cette barrière n'autorise personne à pénétrer dans son cercle vital, et donc dans les tréfonds de son coeur. Mais il reste une chose, inavouable, qui flotte dans les airs quand il se bat, quand il marche... quand il respire, oui, bien sûr.... L'espoir... l'attente d'un signe divin ou satanique. Peu importe. Ashura est un rêve ambulant qui ne fait qu'attendre en espérant. Mais, récemment, une rencontre l'a quelque peu fait changer.

Informations personnelles :

Date de naissance : Précisément inconnue, mais on la situe à l'époque du Japon Féodal, vers le XIIe siècle.
Lieu de naissance : Dans des terres du Japon, sans doute un petit village sans nom.
Date du décès: Encore une fois, inconnue. Il est difficile de la déduire car de nombreuses guerres faisaient rage à cette époque mais il est mort bien jeune donc durant la même période que celle de sa naissance.

Admin Nombre de messages : 1050 Age : 35 Date d'inscription : 27/01/2008

Histoire : (Part one)

Une ère anonyme, une date fugace, un individu superflu. Cette description pourrait convenir à tellement de personne en ce bas monde, de personnes banales dont personne ne se souviendra jamais le nom... mais c'est avant tout celle d'Ashura, un nom d'emprunt lié à son visuel. Un bébé, posé sur des ruines d'une paillasse abandonnée... Il pleure. Autour, des gens entre la vie et la mort qui n'attendent que la grande Faucheuse. Des bons à riens, des êtres sans valeur. Devant ce spectacle, ne voyant que personne n'allait venir à son secours, l'enfant arrêta de pleurer et contempla le ciel auburn d'un soir de guerre où les nuages gris semblaient s'entendre avec les dernières flammes de l'astre lumineux. Le temps passait et cet enfant continuait d'admirer les nuances du ciel changeant, sans pleurer, sans même faire un bruit. Attendait-il lui aussi la mort qui n'allait sans doute pas tarder ? Peut-être, mais rien ne l'indiquait, en particulier ce regard à la fois sombre et inquisiteur... il réfléchissait ?

C'était le début d'un autre jour, plus de victimes, plus de corps salit par la terre humide. Un jour qui vint rompre le cycle envers et contre tout, comme si on venait de briser l'infini.
Une main se pencha sur le landau de fortune, une main énorme qui engloutit le corps de l'enfant de toute sa grandeur et le souleva dans les airs. Des mots furent prononcés, indicibles, perforant pourtant les tympans de l'enfant habitués à la dissonance du silence. Il pleurait à nouveau.

Et, comme bercé pour la première fois de sa vie, il s'endormit dans les bras de l'inconnu qui avait daigné l'extirper de son cruel et calme destin... pour le transformer en cruel et violent destin.
C'était donc un général de guerre qui était venu admirer le résultat de son offensive qui fut le premier à prendre l'enfant accessoire dans les bras. Sa tête reposait sur des plaques métalliques qui allaient bien vite l'habituer à la beauté de la musique provoquée par l'entrechoquement des objets de ferrailles.

Oui, ce geste qui sous ses aspects augustes cachait une volonté bien égoïste allait bientôt mener ce jeune enfant à la guerre.
Le temps continuait son chemin paisiblement, et l'enfant, ne pensait plus. Il était devenu un banal chérubin qui était destiné à ne se souvenir de rien, comme les autres.

Puis un beau jour, c'est l'éveil que tout le monde connaissait, subissait, là où commençait la mémoire et où l'on pouvait enfin associer des sentiments des idées. Son premier souvenir fut un objet froid... aussi froid qu'un hiver et solide, oui, autant qu'un corps et enfin tranchant. C'était une épée luisante dont le métal était déposait dans sa main et qui venait toucher sa joue.
Cet instrument qui allait tenir compagnie à Ashura que l'on pouvait à présent dénommer. Il avait acquis un nom, premier pas vers la découverte de son soi. Il était devenu quelqu'un ou plutôt quelque chose. On en avait fait un objet, une arme qui allait servir une cause, peut-être pas la sienne... sans doute pas.

Bien vite, il fut habitué aux coups de revers de lame, aux taillades dans sa peau encore sensible et aux agressions morales répétées. On le forgeait, tel du métal brut mais pas n'importe quel métal, un extrêmement solide et paradoxalement malléable.
A partir de ce jour, sa vie ne fut plus qu'un enchaînement de chorégraphie d'épées et de flammes à travers les sols souillés par le sang des aires de combats. Dans ses souvenirs, ce ne sont plus que des formes qui dansent et qui viennent s'empaler sur sa lame alors qu'il continue son avancée. Qu'est ce qui l'animait ? Quelle était la force qui faisait que ses jambes réfutaient sans cesse l'oppression de la gravité et celle qui lui permettait de garder son humanité au moins dans son esprit ? C''était l'espoir, toujours lui, l'espoir qu'un jour tout ceci cesse et qu'il puisse enfin à nouveau contempler l'azur de ses premiers jours.

Bientôt, une lueur se dessina au fond du tunnel comme un appel sourd dont il était impossible de s'éloigner, une impression de pouvoir enfin mettre un terme à cette douce folie. Et Ashura goutta lui aussi à l'amertume du métal perforant à travers sa chair, le dissociant de sa chaleur. Il allait mourir, comme un soldat secret... Cependant, il ne put se réjouir. Dos au sol, face au firmament trop sombre et sans expression... ce n'était pas ce qu'il désirait et il s'en rendait compte maintenant. Devenant un simple fantôme, il hanta les champs de batailles, enchaîné à ses envies inhérentes. Spectateur d'une lutte qui n'avait de fin, Ashura apprit à enfin regarder son prochain, à connaître les tenants et aboutissants des personnes autour de lui.

Un jour, un agent de la mort passait devant le spectre errant. A peine surpris que celui-ci pouvait le voir et même communiquer avec lui, Ashura sentait un évènement avancer à grand pas vers sa modeste carcasse flottante... Au bord de l'effondrement de son être, un doux chant le berça comme pour lui faire trouver le repos et une lumière blanche l'entoura tandis que la femme en kimono noir en face de lui semblait le purifier.

L'instant d'après, un poids s'était enlevé de ses épaules et il regagnait une liberté de mouvement dans un endroit tout autre que celui qu'il connaissait. Une impression paisible se dégageait de tout le paysage à la luminosité presque trop grande pour les yeux d'Ashura, habitués aux aspects sombres des choses.
Peu après, il apprit d'un quidam qu'il se trouvait à Soul Society. Le paradis, la vie après la mort, une autre étape, on pouvait lui donner plein de noms mais la première idée qui traversa l'esprit du nouvel habitant était de savoir comment il allait quitter ce lieu.
Le temps était second en cet endroit et, avec le temps, il apprit toutes les subtilités de ce nouvel univers, à commencer par l'existence de Shinigami qu'il rattacha directement à son "sauveur" quand il pût apercevoir leur code vestimentaire.
Avec la marge temporelle qu'il avait devant lui, il se décida à en apprendre plus sur ces "Dieux de la mort" qu'on disait souvent être des guerriers, des paladins. Il était donc forcément intéressé par leurs activités. Ce nouvel embranchement dans sa destinée ne fût pas sans accro, comme le laisser présager son passé qui avait forgé un caractère de tyran avec ceux qu'il rencontrait.
C'est pourquoi, au début de sa carrière, il laissait souvent des corps quasiment sans vie après ses attaques peu timorées. Ces actes barbares lui apportant souvent de nombreux problèmes et le dédain de ses supérieurs et, paradoxalement, une grande reconnaissance de la division 11 qui lui allait à ravir.

Mais tout cela lui importait peu, et à la première occasion, il se libéra de cette nouvelle chaine qui s'était forgé autour de lui sans son consentement.

Il avait déjà appris tout ce qui lui semblait nécessaire, à commencer par le maniement de son Zanpakuto, chose aisée grâce à son rang de combattant, et l'utilisation de cette nouvelle énergie qui l'habitait, le reiatsu.
Ashura décida donc qu'à la première occasion qui lui serait offerte, il quitterait ce monde qu'il trouvait sans réel intérêt pour rejoindre les champs de batailles terrestres auquel il n'appartenait plus, sans trop le savoir. Cette fameuse occasion lui fut présentée sur un plateau d'argent le jour où l'on confia une mission à un groupe auquel il appartenait.
Résultats : son groupe décimé, lui, volatilisé.
Magnétisé par ses premières amours, il se retrouva transporté sur son lieu de naissance, guidé par ses pas et l'odeur de la guerre qui se terrait du commun des mortels... et des autres aussi. C'est d'ailleurs ici qu'il décida de mettre en pratique ce que lui avait enseigné un vieillard aux airs aussi séniles que mystérieux. Il l'avait alors à peine écouter quand il l'avait rencontré mais, dernièrement, il rêvait, ce qui ne lui était jamais arrivé.

Il s'isola donc pendant un moment et tenter d'en savoir plus sur ce présage qui planait autour de lui tel un corbeau.

Admin Nombre de messages : 1050 Age : 35 Date d'inscription : 27/01/2008

(Part two)

Le temps continua sa course inéxorable, et Ashura était toujours là, sur son terrain de jeu favori. C'est comme s'il n'avait jamais changé, comme s'il était resté le même partout où il se rendait, comme s'il n'avait jamais connu la mort. Le vainqueur de son affrontement intérieur ? Nul n'en était sûr et rien dans ses actions ne l'indiquait. Suite à cette expérience secrète, il décida de faire le tour du monde en quête du plus fort avec des sentiments partagés. Ainsi, parcourant les terres et les mers, il sema une traînée de cadavre sur son chemin, rien ne semblait lui résistait.

Ce voyage lui apprit de nombreuses choses à commencer par qui il était, ou tout du moins, ce qui s'en rapprochait le plus. Sa rencontre avec ceux qu'on nomme les Shinigami lui permit de découvrir que l'épée dont il ignorait la provenance et qu'il transportait instinctivement se trouvait être un Zanpakûto, une arme que seuls possèdent les Shinigami et leurs hybrides "hollowesque" les Vizards. Bien sûr, la personne qui lui en apprit tant faisait parti des hautes strates de la communauté des "dieux de la morts". Ce fût d'ailleurs le seul adversaire qu'il n'arriva jamais à battre et qui lui laissa pourtant la vie sauve malgré sa propre demande de mise à mort.

N'altérant en rien sa perception des choses, Ashura continua son périple sans fin. Son destin d'être paranormal lui permettait d'ailleurs d'en découdre avec toutes sortes de créatures puissantes, ainsi, nombres hollow vinrent goûter au tranchant de sa fidèle lame.
Avec cet exode, le guerrier acquis ce à quoi il n'avait jamais eu droit finalement. Ses rencontres, ses destinations, les lieux qu'il a pu voir et admirer auront en fait forgé un être cultivé et encore plus puissant qui poursuivait pourtant inlassablement toujours le même but : affronter et mourir.

Finalement, ses pas le ramenèrent en son pays natal, le japon, qui avait bien changé depuis tout le temps qui s'était écoulé. Gangrené par les affrontements incessant entre les forces du bien et du mal. Bien que tout cela avait peu d'importance pour le reste d'homme qu'était Ashura, il était, malgré lui, aspiré par cette spirale de puissance qui faisait sortir les plus forts de leur tanière. C'est d'ailleurs à cette période qu'il fit le plus de rencontres importantes. En particulier, cette jeune femme, surgissant d'un jour qui s'annonçait comme un autre, au départ, tout du moins.

Il avait à présent de nombreuses occasions de tenter de trouver la paix face à un nombre d'ennemis grandissant. Il se retrouvait d'ailleurs plus souvent face aux hollows qu'à leur chasseurs, ces derniers avaient plus tendance à refuser le combat pour des raisons logiques et Ashura, bien qu'il tentait de les faire changer d'avis avec des attitudes provocantes, ne tirait pas sur les ambulances. Une personne n'ayant pas envie de combattre n'allait sans doute pas opposer une résistance suffisante. Tandis que les êtres obscures qu'étaient les hollows n'essayer d'échapper au "duel" que très rarement, surestimant leurs capacités et n'ayant aucun contrôle sur leurs pulsions meurtrières pour la plupart. C'est ainsi qu'une autre de ces bêtes mourut sous les assauts du guerrier fantôme. Une fois n'était pas coutume, il eut droit au spectacle de la fameuse porte des Enfers qui ne s'ouvrait que pour quelques hollows au vivant blasphémateur. Une peinture poignante qui pouvait émouvoir même les êtres les plus durs. Peut-être que s'il restait des larmes à Ashura, il en aurait versé quelques unes, encore plus concerné par la mort que quiconque. Cet intéressement pour le macabre le sépara de la réalité le temps d'un court instant, suffisant à l'entrée en scène d'un être providentiel : une femme, tout du moins en apparence. Elle semblait avoir tout observé et avait décidé d'intervenir à sa manière. Peu habitué à se faire prendre par surprise alors qu'il est quasiment sur ses gardes à toutes heures de la journée, Ashura s'était mit en garde.

"... Qui es-tu ?"

Sont les mots qui s'échappèrent de sa bouche, cachée par ses habits. Sa voix rauque et pénétrante faisait vibrer l'air tandis que son regard assuré se posait sans ciller sur ce qui allait se révéler être le Deux Ex Machina d'Ashura.

Une analyse rapide lui apporta la réponse plus vite que sa cible. Une aura particulière qui le faisait résonner comme un cristal et un fourreau fermement dans sa main furent suffisant pour lui faire déclencher sa première offensive.
Sans que la jeune femme ait le temps de répondre et contre toute attente du bretteur, elle prit la fuite, purement et simplement. Bien décidé à ne pas laisser s'échapper une "proie" aussi rare, il se lança à la poursuite de celle-ci, la rattrapant sans trop de mal, étrangement. Un premier coup de sommation coupa la retraite de la souris qui était fermement décidé à mettre les voiles et qui, après s'être relevée, continua sa course comme si de rien n'était, ou presque. Un deuxième coup, encore plus violent, chargé d'une intention de tuer cette fois ci, atteignit l'évadée qui ne fût pas autant secouée qu'il l'avait prédit en assénant la frappe.

Devant tant de résistance, Ashura abandonna la chasse et se rendit compte qu'il s'était emporté, ce qui était loin d'être dans sa nature. Le sentiment qui l'avait saisi au premier regard en était peut-être la cause.
Quelques jours passèrent et l'homme ne pouvait se séparer de cette impression dût à cette rencontre fortuite, aussi décida-t-il d'agir plutôt que de rester dans sa tanière à ruminer sur place. Une nouvelle chasse débuta, celle pour traquer un animal de son espèce. Se fiant à son instinct et à une curieuse résonance, Ashura finit par trouver ce qu'il cherchait au port le plus proche, dans une maison de fortune qui n'était pas sans rappeler la sienne, à l'écart de tout.

Et comme rarement autant civilisé, il frappa bêtement à la porte, comme n'importe quel individu attendant le "Entrez!" fatidique qui ne tarda pas à se faire entendre. Un intérieur sobre mais presque coquet reflétait bien les conditions de vie de son habitante, debout, pas vraiment surpris de son visiteur qui, lui, dissimule rarement sa présence. Hospitalière, elle l'invita à s'asseoir. Il refusa, bien évidemment. Moment maladroit rattrapé par la prise de parole rapide et peu subtile du guerrier noir.

"... Pourquoi tu ne t'es pas battu ? Tu es différente, je le sais, tu pourrais peut-être m'apporter ce que je cherche."

Tandis qu'il parlait par énigmes pour n'importe quelle personne, la jeune femme trouva tout de même le moyen de répondre clairement, simplement et surtout, très naïvement :
"Je refuse de me battre si le combat est inutile. Sans raison valable, la violence n'a pas sa place, car elle n'assume jamais la peine qu'elle occasionne "

Elle donnait l'impression de savoir de quoi elle parle, c'était sans doute du à son passé, à son vécu, mais cela, Ashura ne pouvait que le supposer.

Apparemment mieux informée que lui, elle lui expliqua brièvement qu'il était de la même "race", les Vizards. C'était une première pour Ashura qui sentit soudain moins l'envie de se battre comme s'il avait obtenu une réponse, mais point le temps de s'en émerveiller. On avait attaquer ses croyances profondes, et à ça, il ne pouvait que rétorquer, même de la manière la plus stupide.
"Et ceux qu'on appelle les Hollows... il mérite pourtant la mort."

Il s'était à peine rendu compte qu'il venait de plaider la cause de son interlocutrice en annonçant cela.
Elle acquiesça avec un sourire léger puis lui servit la rengaine du bien et du mal à laquelle il était parfaitement imperméable qui tentait de le persuader de reprendre le droit chemin tout en expliquant sa façon de vivre qui prône le don de soi et l'empathie.
Et là, comme décochant une flèche visant le coeur, il ne pût s'empêcher de poser une question existentielle qui, sans le savoir, touchait directement la femme en face de lui.

"C'est tout à ton honneur de faire le bien... mais cela fait-il ton bonheur ?"

Un silence tendu s'en suivit. Il vit qu'il avait peut-être dit une chose qu'il aurait du garder pour lui comme le prouvait la triste mine que tirait la demoiselle... mais c'était trop tard pour se rétracter. Cet instant de flottement lui permit de faire quelques réflexions sur sa propre phrase qui s'appliquait d'ailleurs dans les deux sens. Était-il heureux depuis tout ce temps ? Pas le moins du monde... peut-être avait-il suivi la mauvaise voie durant toute sa vie et même après, peut-être était-ce le moment d'en changer. Il se détourna de sa comparse pour regarder la porte, et sans se retourner...

"... Je suppose que tu avais raison. Je peux au moins essayer de faire le bien même si je ne sais pas comment m'y prendre. Mais si cela venait à se révéler être un échec, crois-moi que je reprendrais mon premier chemin là où il s'était arrêté."
Prenant un air faussement méchant pour finir sa tirade, il se dirigea vers l'entrée une fois celle-ci finie. Il posa sa main contre la porte de fortune sans la pousser.

"Je m'appelle Ashura. Toi qui te dit altruiste, si tu as besoin de moi, tu n'auras qu'à m'indiquer ta présence, je la connais à présent."
Sans attendre de réponse, il ouvra l'issue mais une voix dans son dos interrompit son mouvement de marche.

"Et moi je suis Natsumi. Je suis sûre qu'un grand garçon comme toi n'a pas besoin d'aide, mais comme on ne sait jamais..."
C'était un ton enjoué mais encore fébrile qu'elle avait prit pour signifier qu'elle était aussi à sa disposition s'il venait à être dans le besoin.
Il osa un rictus puis franchit le seuil pour s'en aller en prenant soin de clore l'habitât.

Sans vraiment s'en rendre compte, il venait de prendre le départ d'une nouvelle vie dont la durée rester à déterminer. Néanmoins, dans son coeur subsistait toujours les affres de la guerre et les flammes du combat...

Admin Nombre de messages : 1050 Age : 35 Date d'inscription : 27/01/2008

Post RP :

Curieuse chose quand le temps n'a plus d'emprise sur vous mais sur tout ceux sur qui votre regard se pose et vous vous demandez si vous n'êtes pas entrain de vivre un très long rêve.

Cela faisait maintenant de nombreux siècles qu'Ashura hantait ses terres natales du Japon et qu'il errait sans but aucun. Le spectacle qui s'offrait à lui n'avait rien de réjouissant et le destin semblait se jouer de lui tant il n'avait le droit qu'à la vue des massacres, des viols, des tueries gratuites, de la nature humaine dans toute sa splendeur tout simplement et aujourd'hui, ça allait être le jour de trop, mais cela, il ne s'en doutait même pas. Et les grands rouages de la Vie était en marchent.

Sombrant chaque jour un peu plus dans la folie, se refermant sur lui-même de manière à pouvoir échapper à toutes ces émotions qui le prenaient à la gorge, Ashura devenait peu à peu une coquille vide, un corps sans âme et cette chaîne relié à ses tripes ne faisait que devenir de plus en plus douloureuse.

Ce jour là, encore une bataille aux morts innombrables. Il se souvenait que, lui aussi, avait fait parti de ces sordides danses et il avait acquis une sorte de maturité qui lui avait permit de prendre le recule nécessaire par rapport à ses actions antérieurs. Tout cela était bien banal à ses yeux à présents mais il ne pouvait se satisfaire d'un regard sans acte, se résigner à ne faire que subir alors qu'une volonté remuait son être le plus profond.

Ainsi, face à ces sentiments bipolaires, il succomba à une torpeur soudaine qui l'envoya dans le plus étrange des mondes.
Un rêve ? Est-ce-que les fantômes rêvent ?
La mort ? Est-ce-que les fantômes meurent ?
La fin ? Non.

Il s'agissait d'autre chose. Le décor flou rendait le lieu improbable mais l'aspect familier qui ne cessait de suggérer des émotions maladroites à Ashura en faisait un endroit rassurant.

Des sons à la fois lugubres et attirants résonnaient dans l'immensité de l'horizon de tous les côtés et bientôt une voix puissante et divine vint calmer les bruits qui s'étaient transformés en cacophonie désagréable. Une voix venue du ciel d'où se dessinait un étrange visage gigantesque. Ashura put discerner le symbole du Yin et du Yang qui se mit à tomber comme une énorme goutte d'eau. Tout cela n'avait aucun sens et pourtant, la superbe de la scène avait mis les larmes aux yeux d'un homme tel que celui qui avait exterminé tant de vies humaines.
La goutte ne tarda pas à prendre la forme d'un être grotesque aux proportions imposant le respect. La chose ne pouvait être décrite par de simples mots. La voix reprit alors, dans une langue qui ressemblait à un chant incompréhensible, accompagné par des mouvements qui, à chaque impulsions, déclenchaient une déflagration aux alentours.

Dans un dernier cri, la créature leva ce qui lui sert de bras au ciel et un silence parfait prit place... jusqu'à ce qu'un objet tombe comme un artefact divin en plein milieu des deux acteurs de cette étrange pièce. Sa forme était incertaine à cause de l'aura noir qu'il dégageait.
Encore une fois, le géant, dans un grognement, fit un geste épique qui éveilla ses alentours, tendant les bras comme pour accueillir celui qu'il avait en face de lui.

Ashura comprit le choix qui s'offrait à lui sans savoir ce qu'ils avaient à lui offrir. D'un côté, un corps céleste à l'aspect mauvais et de l'autre, un être pur et parfait. Il marcha alors vers le centre, vers ce qui allait se définir comme une arme. Il s'en saisit avec assurance et bientôt son enveloppe charnelle s'enveloppa de ténèbres. Son choix était clair à présent et le géant, sans opposer de résistance, afficha un air chargé de pitié comme pour faire culpabiliser l'humain de son choix. Répugné par ce regard hautain, Ashura lança l'objet maléfique de toute sa force dans la direction du ventre de l'être qui fût transpercé par cette lance. Il implosa sous l'effet de l'attaque, aspiré par le néant en donnant la nette impression de ne pas mourir mais juste de disparaître pour l'instant.

Seul son visage fût épargné, chutant comme un vulgaire masque et rétrécissant à vue d'oeil avant d'atteindre le sol comme une pièce de monnaie. Tournant et clapotant jusqu'à se taire en s'écrasant.

Au même moment, le décor fugace commença à s'agiter et à trembler avant de se mettre à se détruire de parts et d'autres.
Que venait de faire Ashura ? Toutes les hypothèses lui traversaient l'esprit. De la fin du monde, à la folie pure et simple. Fatalement attiré par les restes de son ennemi terrassé, il courra vers l'unique vestige pour s'en saisir et, le temps d'un instant, admirer ce qu'il tenait en main. Une voix résonna alors dans sa tête.

"Tu as choisi ton fragile équilibre. Ainsi soit-il. Cependant, sache que tout commence ici."
Ce message confus clôtura la dégénérescence du décor qui s'effondra d'un seul bloc pour laisser place au noir le plus total. Ce fût la dernière image qu'eut Ashura avant de tomber dans une léthargie profonde.

Tout cela n'avait été en fait qu'un rêve. Est ce que le sortilège du vieille homme avait fonctionné ? Il se sentait différent en tout cas mais quelque chose de nouveau s'agitait en lui à présent...

Fin

Garde Nombre de messages : 126 Age : 33 Date d'inscription : 02/03/2008

Je suis désoler mais j'accroche pas trop se Rp !

Je préfére mille fois plus l'autre , a celui la je me suis arreter au milieux du premier chapitre !

Il est pas assez aéré et la façon d'ecrire est bizarre ;s

Admin Nombre de messages : 1050 Age : 35 Date d'inscription : 27/01/2008

Oki mais je pense aussi que sa viens du fait que c'est très proche de bleach bien trop y a pas de nouveauté de clincan ^^

Garde Nombre de messages : 126 Age : 33 Date d'inscription : 02/03/2008

Non, c'est même pas sa !
mai bon, j'accroche pas , je sais pas trop pourquoi !

» Jeu des trois heures